Action contre la Faim au Cameroun avec le projet PROSEREC-LB

Le mercredi 31 juillet 2024 a marqué le lancement officiel de PROSEREC-LB dans la Salle des Actes de la commune de Logone Birni. Présidé par le 2e Vice-Préfet du Département de Logone et Chari, HALALA Simon, l'atelier a réuni le Maire de la commune de Logone Birni, des autorités traditionnelles et religieuses, des représentants des jeunes, des femmes et des personnes ayant des besoins spécifiques, ainsi que des acteurs humanitaires de la région. Les réactions enthousiastes et les questions pertinentes des participants ont témoigné de l'importance et de l'attention particulière accordées au projet.

Pour Abakar Brahim, maire de Logone Birni, ce projet "arrive au bon moment", car il vient "redonner le moral à toute la population de Logone Birni" après la crise.

PROSEREC-LB prévoit de soutenir 11 680 bénéficiaires, dont 2 314 déplacés internes, 8 349 membres des communautés d'accueil et 1 017 réfugiés. Parmi ceux-ci, 818 représentent un espoir pour Logone Birni, un symbole de résilience et de solidarité dans une région durement touchée. Ce projet souhaite incarner une espérance pour Logone Birni, un symbole de résilience et de solidarité dans une région fortement affectée. Grâce à la collaboration de tous les acteurs impliqués et à l'engagement fort de la communauté, ce programme pourrait devenir le catalyseur pour la renaissance d'une commune si vitale pour ses habitants.

La commune de Logone Birni, située dans le nord du Cameroun le long du fleuve Logone, est riche en ressources halieutiques et agricoles et abrite diverses ethnies, dont les Arabes Choa, les Kotoko et les Mousgoum. Cependant, la région a traversé une décennie difficile, marquée par des conflits intercommunautaires qui ont culminé en 2021, causant de nombreuses victimes et des dégâts matériels importants.

Face à ces crises, l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement a soutenu le consortium Action contre la Faim et le Conseil Danois pour les Réfugiés, ainsi que ses partenaires locaux ASOL et TAMMOUNDE, dans la mise en œuvre du projet multisectoriel ambitieux intitulé "Programme intégré de sécurité nutritionnelle et de protection pour le renforcement de la résilience des communautés victimes de la crise à Logone-Birni" (PROSEREC-LB), avec le but d'améliorer le bien-être et la résilience des personnes les plus vulnérables touchées par la crise complexe de Logone-Birni, en renforçant la cohésion sociale et le processus de consolidation de la paix, ainsi que les conditions de sécurité alimentaire et nutritionnelle des familles vulnérables.

 

 

NOW: le projet promu par AVSI au Cameroun pour améliorer le bien-être de la communauté à travers l’école et la santé

Garantir l’accès aux services de santé et d’éducation : tel est l’objectif de "NOW - Need to Operate for Wellbeing", un projet mis en œuvre par AVSI et financé par l’Agence italienne pour la coopération au développement, en soutien des personnes vulnérables dans le sud-ouest du Cameroun.

Cette initiative se déroule dans un contexte où la "crise anglo-française" voit un conflit qui a inévitablement forcé un grand nombre de personnes à se déplacer et a limité l’accès aux biens et services de première nécessité, tels que la nourriture, l’éducation, Santé et hygiène. L’intervention d’urgence multisectorielle, menée par AVSI avec ses partenaires de projet, permet dans la commune de Fontem et le village de Fojumetaw, du département de Lebialem, d’élargir l’accès aux services de santé, d’éducation et de protection.

COMMENT?

Du point de vue de la santé, l’intervention prévoit la mise en œuvre d’actions de prévention et de soins pour les femmes et les enfants. La rénovation de certains pavillons de l’hôpital Mary Health of Africa à Fontem est en cours; le renforcement des compétences du personnel sanitaire de l’hôpital et du centre de santé de Fojumetaw dans l’identification et la gestion des urgences obstétricales, les nouveau-nés et les maladies infectieuses; et la sensibilisation du personnel à adopter une approche psychosociale dans le traitement des patients.

En ce qui concerne les interventions d’éducation, NOW prévoit le renforcement de l’offre des services éducatifs pour les enfants déplacés et résidents par la réhabilitation des salles de classe et des toilettes de l’école secondaire Our Lady Seat of Wisdom à Fontem, permettant ainsi le début de l’année scolaire 2024-2025 dans un environnement sain, sûr et accessible. En outre, 10 enseignants et 4 éducateurs ont commencé une formation sur le soutien psychosocial et le système de "référence" et sur le développement et le renforcement des compétences pour la gestion du parcours éducatif dans les contextes d’urgence, qui répondront ensuite à leurs collègues.

Enfin, des rencontres de sensibilisation seront organisées pour guider les parents à comprendre les besoins des enfants et les accompagner dans leur parcours éducatif. Un jardin d’enfants sera également créé pour aider à améliorer les conditions nutritionnelles des élèves et renforcer leur cohésion sociale, en véhiculant un type d’apprentissage plus pratique et concret.

ACRA au Tchad avec le projet « Une stratégie durable pour les populations vulnérables de N’Djamena : des actions multisectorielles pour prévenir les crises alimentaires et climatiques »

La Coopérative de Djourmai - Foureya est constituée d’un groupe de femmes agricultrices actives dans le 9ème arrondissement de la ville de N’Djamena au Tchad. Les 89 femmes qui composent la coopérative cultivent divers légumes sur un site horticole destiné à la production et à la consommation propre ou à la vente sur les marchés locaux.

Dans la ville de N’Djamena, l’horticulture urbaine représente en effet une source importante de subsistance pour les producteurs locaux, Ils souffrent cependant du manque de compétences techniques appropriées pour la diversification des produits horticoles et pour la mise en œuvre de bonnes pratiques agro-écologiques.

En collaboration avec deux autres groupes d’agriculteurs, le projet prévoit de soutenir la coopérative par des formations en agroécologie et des techniques agricoles résilientes, Fournir aux bénéficiaires les compétences et les outils nécessaires pour la sélection et l’utilisation de semences locales et pour la production d’aliments sains et à haute valeur nutritive.

Le soutien à la Coopérative s’inscrit dans les actions menées par ACRA dans le cadre du projet "Une stratégie durable pour les populations vulnérables de N’Djamena : des actions multisectorielles pour prévenir les crises alimentaires et climatiques" financé par l’Agence italienne de coopération au développement et mis en œuvre par ACRA en partenariat avec la Commune de N’Djamena, afin de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population de la ville et de soutenir sa capacité à prévenir les effets des chocs agro-climatiques.

14 -15 dicembre 2022 – Bridging Gaps in Community Mental Healthcare: Towards a Shared Path for Mental Wellbeing in Sudan, Cameroon, Chad and Central African Republic

Si e' svolta a Trieste - lo scorso 14 e 15 dicembre 2022- nella suggestiva cornice del Teatro Franco e Franca Basaglia la conferenza dal titolo “Bridging Gaps in Community Mental Healthcare: Towards a Shared Path for Mental Wellbeing in Sudan, Cameroon, Chad and Central African Republic” organizzata dalla sede AICS Khartoum insieme all'area salute mentale del DAI DSM di ASU GI di Trieste. Professionisti internazionali provenienti da Sudan, Camerun, Ciad e CAR hanno condiviso il loro sapere e le loro esperienze evidenziando un obiettivo comune: creare un sistema di salute mentale funzionale, resiliente e altamente reattivo..

Grande attenzione è stata prestata alle concettualizzazioni interculturali della salute mentale e a come includerle negli interventi e nei programmi locali e internazionali. Michele Morana, responsabile AICS Cooperazione Khartoum con competenza per Eritrea-Camerun-RCA e Chad, ha affermato che “quasi il 50% del nostro budget è dedicato ad interventi nel settore sanitario, con una particolare attenzione alla salute mentale”.

Ampio spazio è stato altresì dedicato alla stigmatizzazione e all'esclusione sociale che le persone con problemi di salute mentale devono affrontare, spesso impedendo loro di accedere alle cure.
Gli esperti hanno avuto modo di affrontare la relazione tra medicina moderna e tradizionale e sul ruolo che i guaritori tradizionali possono svolgere nell'identificazione e nell'intervento precoci.
I rappresentanti del DSM Trieste hanno illustrato in dettaglio la struttura del Dipartimento di salute mentale di Trieste, la cui caratteristica principale è quella di mettere al primo posto le persone e i cui servizi sono saldamente radicati nella comunità. “Un ritardo nell'accesso a cure adeguate è una delle maggiori sfide nel settore della salute mentale” ha sottolineato Alessandra Oretti, vicedirettore del DAI DSM. Il progetto riabilitativo e terapeutico personalizzato, frutto di questo approccio centrato sulla persona, è un potente strumento per responsabilizzare le persone con problemi di salute mentale, trasmettendo speranza e ottimismo per il futuro.

Il secondo e ultimo giorno dell'evento, la Dott.ssa Alessandra Oretti, ha concluso affermando che “abbiamo avuto modo di confrontarci su diversi aspetti, situazioni e temi riguardanti la salute mentale. Questi scambi hanno confermato l'importanza di promuovere un approccio integrato a più livelli, mettendo in rete le diverse risorse di individui, famiglie e comunità, ma allo stesso tempo concentrandosi su principi universali. Questa è la sfida oggi per affrontare i problemi di salute mentale in qualsiasi parte del mondo, e ancora di più nei paesi che affrontano tali sfide con risorse limitate".

“Questo convegno rappresenta un importante punto di partenza” ha riferito Michele Morana, Direttore AICS Khartoum. “Dalle esperienze dei nostri ospiti internazionali sono emersi spunti interessanti che hanno presentato il contesto dei propri paesi, le difficoltà e le potenzialità, mostrando il loro forte impegno e dedizione nella lotta contro la stigmatizzazione, gli stereotipi e i pregiudizi nei confronti della salute mentale. Spero che questa prima collaborazione apra la strada a un lavoro congiunto in collaborazione con attori diversi provenienti da background e paesi diversi per il lancio di nuove iniziative nel campo della salute mentale promuovendo il concetto di Leave No One Behind” ha concluso il direttore di AICS Khartoum.

Nel corso della conferenza e' stato presentato lo studio “Salute mentale e accesso ai servizi di salute di base” che la sede AICS di Khartoum ha progettato e realizzato - nell’arco di un periodo di alcuni mesi, dal novembre 2020 al marzo 2021 - in stretta collaborazione con il Ministero della Salute dello Stato di Kassala, uno degli Stati della fascia orientale del Sudan confinante con l’Eritrea (la capitale Kassala si trova a breve distanza da Asmara), con una popolazione di ca 4,5 milioni abitanti e la presenza di un numero elevato di sfollati interni e rifugiati dai paesi limitrofi. Lo studio mirava a portare all'attenzione dei decisori politici le problematiche che il sistema sanitario sta affrontando nel paese, in particolare nelle regioni decentrate orientali come lo Stato di Kassala.
La capacità di rispondere ai bisogni delle persone affette da disturbi mentali allo stesso modo in cui i servizi di salute di base rispondono a qualsiasi altro disturbo di salute dipende da innumerevoli variabili, prima fra tutte la capacità di rilevare e riconoscere il bisogno. Un bisogno che emerge dalla corrispondenza tra il comportamento di ricerca della salute di una persona e la capacità dei fornitori di servizi di offrire una risposta a questo comportamento. Per la valutazione a doppio target dell'accesso alle cure è stata adottata una consistente raccolta dati quantitativi, mentre si è ritenuto utile un ulteriore approfondimento qualitativo per supportare i dati quantitativi raccolti dal lato della domanda e per comprendere il significato dato al disturbo mentale nel contesto dato (Sudan orientale).